Arnaud Prince, Willy Bourgeois et Rachel Humbert

Arnaud et moi avons du trouver des remplaçants car d’astreinte avec les pompiers. Notre temps est compté, nous devons être sur secteur à 18h. N’ayant toujours pas reçu ma combinaison sur mesure (semaine prochaine : vivement !) et l’autre étant chez Marie pour réparation d’un trou fait… Au bief des Parres justement, nous choisissons un canyon relativement court et avec peu d’eau. Le Dom nous avait conseillé en terme de débit Préverant et Vulvoz mais l’eau est froide (en comparaison avec la température extérieure) et la combi, trop étroite, me fait mal au dos …

Willy ne connait pas le Bief des Parres. Nous décidons donc de faire la partie aval à partir de la passerelle en Bois.

Rendez-vous donné à 13 heures à Crenans mais l’appel de la sieste contraindra Willy à arriver à 13h30. Décidément cette ½ heure de Clairvaux est tenace… ;-)

Le kangoo nous servira de véhicule. L’ensemble du matériel est vite chargé. Petit message au Dom et à François pour leur dire le lieu de visite.

Nous arrivons au parking. Je conseille de faire la marche en maillot de bain mais les 2 mecs ne m’écoutent pas. Tampis pour eux. Il fait bon dans le sous bois. Le soleil est là, la descente va être sympathique. En plus le ruisseau coule un peu. Nous l’avons vu avant de nous garer.

Marche d’approche de 20 minutes en pente bien raide. Willy et Arnaud regrettent de ne pas m’avoir écoutée…

On arrive au pont où la végétation, dont les orties, a bien repoussé. Trempage des cordes et c’est partie. Arnaud et moi équipons de manière successive. Le canyon est hyper glissant et nous vaudra quelques gamelles mémorables et de nombreux fous rires. Willy demande à équiper et Arnaud lui montre comment rabouter la corde lorsque celle-ci n’est pas assez grande pour pouvoir être récupérée depuis le bas (système débrayable).

Willy et moi sauterons dans une vasque dans laquelle nous n’avons pas pied. Nous sommes en combi néoprène mais n’avons pas pris les vestes. Mon Dieu que l’eau est froide…

Nous voilà au dessus de la C16 qui a fait un trou dans ma combi la dernière fois (au coude). Je descends la première et ne commets pas la même erreur, (quelle idée de vouloir descendre sur le dos aussi ;-) ). Le sol est hyper glissant. J’indique donc aux autres de passer par le coté gauche, dans la mousse plutôt que par le côté droit ou les algues marron, glissantes, prolifèrent.

Pas de truite en pied de cascade. Nous reviendrons J

Voilà, la descente est déjà finie, le chemin de retour se passe au mieux.

Les bières sont toujours à leur place dans le ruisseau, bien fraiches. Par contre le sac, censé être étanche a pris l’eau… C’était le test. On saura pour la prochaine fois.