Jérémy Pignier, Dom Guyétand

Ce long et magnifique parcours, situé sur la commune de Longchaumois, offre plus d’une vingtaine de cascades à descendre, dont la célèbre cascade de Pissevieille haute de 67 m !

L’accès se fait généralement par le bas, avec environ 350 m de dénivellation à gravir avec l’ensemble du matos sur le dos (après ont dit que c’est un sport de fainéants…).

Afin de raccourcir à la fois le temps de montée et également la phase de descente, l’idée de créer un accès intermédiaire avait germé. Après quelques tâtonnements, l’accès idéal est enfin trouvé et validé par Vincent et Dom par un bel après-midi d’automne 2014.

Dans la foulée, un vague sentier est taillé et balisé à la peinture, restait plus qu’à sécuriser l’approche.

C’est donc notre mission du jour en ce mardi printanier. Après une omelette au fromage et une tarte aux pommes chez Jérem à Longchaumois, nous nous rendons au départ de la course (accès amont). Dans nos sacs, 25 m de câble, de la corde, un baudrier et sa quincaillerie, une tronçonneuse, et quelques fournitures et outils.

Paradoxalement, on commence par monter avant de plonger sur le versant Bienne, par le sentier normal. Nous empruntons ensuite la « bretelle » de sortie qui nous mène près du vide dans un sous-bois en pente.

Le but de la manœuvre est d’installer une main-courante en câble de 12 mm, au départ d’un arbre bien en retrait, pour arriver sur un magnifique hêtre qui déborde dans le vide.

Après quelques hésitations et calculs, l’installation est réalisée non sans mal, notamment à cause de quelques serres-câbles un poil récalcitrants… Pour notre retour, nous optons pour un tout droit pleine pente… Grave erreur ! Nous avons dû faire les sangliers-chamois durant une demi-heure, heureusement juste avant que l’orage n’arrive.

Pour conclure, cette installation va permettre de rentrer dans le canyon à son tiers supérieur par un rappel de 30 m plein vide. La course démarrera alors au sommet d’un magnifique enchaînement et permettra de parcourir le Best-of, soit le meilleur du canyon, dont la C18 avec sa goulotte « Karcher » et ses sauts à répétition, pour finir en beauté avec l’adrénaline de la C67…

A bientôt sous les cascades ?