Dom Guyétand, Thomas & Bruno Mischler
Aujourd'hui, c'est le « Grand Jour » pour Thomas. C'est son initiation à la verticale ! Alors je peux vous dire qu'au moment de partir il était prêt.
Le rendez-vous était fixé à 14 heures aux carrières. 14 heures pétante nous voilà sur le parking malgré la neige. Je me gare, comme d'habitude, au début de la place tout de suite en arrivant. Un rapide coup d'œil sur les quelques voitures garées devant la cabane de chasse pour voir si l'Dom est là mais apparemment pas. Je dégaine alors mon portable pour lui envoyer un SMS afin de lui signifier que nous sommes là. Aussitôt le message parti nous voyons pointer le nez du Duster au Dom. Ce dernier étant garé au beau milieu des chasseurs, vu que maintenant on rentre de l'autre côté des carrières. Et oui ! Le temps passe et les habitudes changent.
Nous nous équipons rapidement, tellement rapidement que Thomas en oublie d'enlever son pantalon avant de mettre sa combinaison, ce qui ne manque pas de faire sourire ses aînés.
Nous pénétrons par la « nouvelle » entrée, nettement plus pratique que l'ancienne, et nous profitons du fait qu'il faille traverser toutes les carrières pour rejoindre la cheminée Péda pour faire un peu de tourisme industriel.
Une fois au pied de la cheminée, avec un bel équipement tout neuf, je commence la formation du jeune padawan alors que le Dom mène une campagne de mesure de température afin de voir les écarts qu'il peut y avoir entre la zone d'entrée, le fond des carrières et le haut de la cheminée.
Les bases sont vite acquises et voilà notre jeune recrue qui s'élance à l'assaut de la cheminée sur la corde équipée avec la dève. Une fois au sommet Thomas se prépare pour la descente, assuré depuis le bas par le Dom. Au passage de la dève je lui explique la manœuvre et le voilà qui file vers le bas comme si de rien n'était. Une fois en bas, rebelote mais cette fois sur la corde fractionnée. Le premier fractio est passé sans encombre et, une fois arrivé au deuxième, nous entamons la descente. Le passage du fractio à la descente est aussi bien négocié qu'à la montée.
Mais l'heure tourne et il nous faut penser à rentrer. Sur le chemin du retour nous repérons deux, trois endroits susceptibles d'être équipés afin de parfaire quelques ateliers. Entre autre nous repérons un arbre, dans un éboulis, qui a repris racine et a continué de pousser en passant par un trou le long de la barre rocheuse. Pour le coup une vrai entrée spéléo pourrait être aménagée.
Et voilà la première sortie de Thomas se termine sous la neige.
Affaire à suivre.