La réédition des bulletins de liaison du club - l'écho des cavernes - sont disponible en téléchargement.
Chers amis,
Souvent l'un ou l'autre d'entre vous nous a dit : "Vous ne fichez rien au Spéléo-Club, on ne voit jamais rien sur les journaux". Ceci par manière de plaisanterie car vous savez tous déjà que nous faisons quelque chose. Notre exposition si réussie de fin 1949 l'a prouvé aux plus sceptiques. Si nous ne faisons pas plus parler de nous, c'est que nous réservons à la presse les compte-rendus vraiment sensationnels, et que nous n'éprouvons pas le besoin de faire de la littérature facile, qui ne trompe d'ailleurs personne, sur des exploits démesurément grossis.
Pourtant nous comprenons le légitime désir de ceux qui s'intéressent à notre société, d'être renseignés sur notre activité, et c'est pourquoi le Comité a décidé que cette année, à titre d'essai, un petit fascicule serait rédigé et tiré dans les conditions les plus économiques, pour être remis à nos membres honoraires.
Vous y trouverez, avec le compte-rendu de nos sorties en 1951, quelques articles intéressant la spéléologie.
Nous espérons que vous ferez bon accueil à cette modeste publication.
Chers amis,
Un an déjà s'est écoulé depuis la parution du premier numéro de "L'Écho des Cavernes".
L'idée de rédiger un bulletin destiné à intéresser le grand public de Saint-Claude aux recherches souterraines, et à faire un peu mieux connaître notre activité un peu trop ténébreuse, avait été adoptée, sans grande conviction il faut bien le dire, par le Comité du S.C.S.C. Après de savants calculs et des pointages compliqués, le chiffre de tirage avait été limité à 100 exemplaires et semblait très suffisant.
Or, en quelques jours, les 100 exemplaires du premier "Écho" ont été distribués, et de nombreuses demandes n'ont pu être satisfaites après que le "Progrès" et le "Courrier", en publiant in-extenso certains articles de nos rédacteurs improvisés, eurent fait à notre bulletin une très large publicité. On peut dire que depuis un an, il ne s'est guère passé de jour sans que l'un ou l'autre membre du Club ait été questionné avec intérêt sur les explorations en cours, sur le triste accident survenu à notre camarade Loubens, sur la rocambolesque et journalistique aventure de nos "collègues" suisses et surtout, surtout… sur l'eau des Foules qui désertait les robinets.
Votre intérêt pour nos recherches, et il faut bien le dire aussi, votre appui financier, nous font un agréable devoir de continuer la publication de "L'Écho des Cavernes", et de l'améliorer dans la mesure du possible.
A la lecture du premier fascicule, vous avez pu être surpris, par moment un peu choqués, des détails réalistes de notre article sur les charniers du Cernétrou. Veuillez nous en excuser. Cet article avait dans notre idée un double but : d'abord lancer un appel à la conscience des éleveurs, qui, nous en avons la conviction, a été entendu par tous, et compris par les gens intelligents, ensuite donner un avertissement aux... autres , qui n'auront plus la ressource de jouer l'ignorance, le jour où ils seront, comme on dit vulgairement, "épinglés".
Cette fois, et à la demande de nombreux lecteurs, c'est la grotte des Foules, beaucoup plus proche de notre ville et beaucoup plus agréable que les gouffres du plateau, qui fera principalement le sujet de notre prose. La longueur connue du réseau le classe déjà avec ses 6000 mètres de galeries au 4ième rang des cavités françaises, et nous comprenons très bien le désir de nos amis d'être renseignés sur les merveilles ignorées du sous-sol sanclaudien.
Chers Amis,
Après une année fertile en explorations souterraines et en découvertes, le Spéléo-Club vous présente le troisième numéro de l'Echo des Cavernes, espérant qu'il connaîtra auprès de vous le même succès que ses prédécesseurs.
L'an dernier, à pareille date, après livraison des fascicules à nos anciens et fidèles membres honoraires, le Trésorier voyait presque chaque jour arriver le sympathique Dédé, qui cumule au Club les fonctions de Chef du matériel, d'encaisseur et de… grand maître de la propagande "Aujourd'hui quatre nouveaux membres honoraires, père Colin ! il me faut quatre Echos". Le lendemain, il lui en fallait six, et quelques jours plus tard dix.
Tant et si bien que le tirage initial de 150 exemplaires s'est trouvé très insuffisant et qu'il a fallu procéder à une réimpression.
Le succès de l'Echo 1953 enchantait le Comité, mais n'était pas sans laisser aux rédacteurs une certaine appréhension : celle de faire moins bien la prochaine fois. Car la Grotte des Foules est unique en son genre dans le secteur de Saint-Claude, et ce n'est pas tous les ans qu'ils auraient pareille matière à exercer leurs talents.
Mais, il y a heureusement sous le Haut-Jura, une multitude de cavernes intéressantes quoique moins vastes et moins connues que les Foules et L'Echo des Cavernes n'est pas près de manquer de copie.
Comme la grotte des Moulins de Montépile est cette année redevenue d'actualité, c'est elle que nous décrirons cette fois, suivant la formule qui vous a plu, et que vous avez appréciée pour les Foules : en vous faisant le récit d'une exploration.
Quant au second article de l'Echo 1954, c'est également la grotte des Moulins qui nous en a fourni l'inspiration, quand nous avons retrouvé comme à l'accoutumée, ses hôtes innombrables : les chauves souris.
Chers Amis,
Inutile de vous présenter désormais l'Echo des Cavernes, si apprécié à St-Claude, qu'on ne lui fait généralement qu'un reproche, celui de ne pas paraître assez souvent. Presque tous nos lecteurs nous ont demandé d'en augmenter la périodicité !
Vous ne pouviez pas faire plus plaisir à nos rédacteurs qui ne demanderaient qu'à vous satisfaire en rendant le bulletin semestriel et même trimestriel, s'ils avaient un peu plus de loisirs. Mais les anciens ont leur métier et leur famille, les jeunes leurs études. La confection du seul numéro annuel demande plusieurs semaines, voire plusieurs mois, d'un travail, agréable certes, mais qui exige du temps… et de l'inspiration : qui ne vient pas toujours sur commande.
Pour la dactylographie et le tirage, il nous faut avoir recours à de bonnes volontés, qui ne sont pas ménagées, mais qu'il serait abusif de mettre trop souvent à contribution.
Voilà pourquoi nous sommes obligés de nous en tenir à l'édition annuelle, que nous essayerons de toujours rendre plus intéressante et attrayante. Nous attendons pour cela vos suggestions.