Participants du club : Vincent Quatrepoint, Dominique Guyétand, Pierre-Jean Bareletta, Jérémy Bolard, Louis Daudey, Guillaume Ballet, François Jacquier
Sortie sollicitée par Vincent pour occuper un retour éclair sur ses terres jurassiennes. Objectif initial de la journée : le gouffre des Pontots sur la commune de Songeson. Au départ nous partimes à quatre, mais par un prompt renfort, nous nous vimes sept en arrivant au port... problème cornélien : comment faire tenir et occuper une telle équipe dans un puits unique de 30 m... Sur proposition présidentielle un changement de programme est décidé d'un accord unanime (un peu sous la contrainte) de dérouter la meute vers la lésine des Prés Barrés assez proche et plus adaptée pour une visite en groupe.
Dès la voiture arrêtée Pierre-Jean saute dans sa combine et s'enfouit avec la corde d'équipement sous le bras de peur qu'un autre larron lui pique sa place à l'équipement... Craintes non justifiées car les bavardages de retrouvailles s'étirent en longueur, à croire que certains ont oublié qu'on était ici pour faire de la spéléo... Enfin, quand tout le monde se retrouve au bord du puits, Pierre-Jean n'est pas descendu de beaucoup. Il faut dire que le puits de 45 m est assez tordu et que l'équipement est relativement complexe. Il faudra d'ailleurs pas moins de trois équipiers pour peaufiner les réglages et optimiser le cheminement de la corde.
Une fois le groupe réuni à la base des puits, les palabres reprennent et l'autorité présidentielle s'avère nécessaire pour que la troupe daigne visiter le tronçon de galerie qui fait suite. Tronçon prometteur mais de courte durée... Une belle galerie de taille respectable qui se termine quarante mètres plus loin sur un bouchon d'argile... Tu pars en courant, tu te casses la tête au fond !
On prend tout de même le temps d'observer son mode de creusement et ses remplissages. Il ne fait aucun doute que ce conduit a été parcouru par d'énormes quantités d'eau qui en ont sculpté les parois et creusé de belles marmites de plafond. Certains se mettent à rêver de jonction avec les réseaux sous-jacents comme la Caborne de Chambly.
Vient l'heure de remonter mais avant le Canon présidentiel et son retardateur immortalise le groupe au complet. Ensuite l'ascension se fera encore sous quelques crépitements de flash. Les éternelles discussions reprendront autour de l'entrée, sous les dernières lueurs du jour en attendant que Guillaume déséquipe. Retour dans la nuit aux voitures, on se change et les palabres se poursuivent un long moment malgré la bruine qui s'est invitée et des tranches de Vandamme (le gâteau, pas Jean-Claude...) qui disparaissent comme par enchantement. Finalement les adieux déchirants auront lieux sur la petite place de Saffloz où deux voitures avaient été laissées. Des adieux accompagnés toutefois de divers projets et de nouvelles discussions, comportement typique de ceux qui ont du mal à se quitter... on peut dire des filles !