Alexia Cottet, Myriam Lugand, Julie, Thomas & Bruno Mischler
Initialement il était prévu d’organiser une sortie découverte pour Alexia (copine de Thomas). Myriam demandeuse, en fin de semaine, d’une sortie pour le vendredi après-midi se trouve très intéressée par l’idée.
Nous voilà donc à 13h30 à la gare de St-Laurent pour récupérer Myriam qui est venue… Mais non, pas en train ! À pieds ! Faut suivre un peu.
14h30, nous sommes à Chamole. Vite changé nous voilà prêt pour la "Grande Aventure", avec un grand "G" et un grand "A", pour Alexia dont ce sera sa première véritable expérience spéléo.
Ah, tiens ! On a oublié le kit. Bon ben c’est pas grave. Y avait juste la corde pour assurer l’entrée. Le terrain est sec, nous ne sommes pas nombreux, ça va le faire.
La montée au porche se passe sans encombre et nous voilà dans la galerie d’entrée. Les recommandations d’usage sont distillées sous l’œil attentif d’Alexia. Blabla – chauves-souris – blabla – gypse – blabla – pas tomber, etc, etc. Et nous voilà partis !
À peine avons nous fait quelques mètres que voilà t-y pas qui qu’on voit ? Un petit rhinolophe ! Accrochée à la paroi, bien emmitouflée dans ses ailes. Nous passons sans trop faire de bruit pour ne pas trop la déranger.
Puis vient la galerie de gypse. Alexia et Julie sont émerveillées par le spectacle ; bon Julie connaît déjà le coin mais n’empêche.
Et nous voilà devant le boyau. J’ai bien usé de tous les stratagèmes pour détourner l’attention d’Alexia, discours sur la formation des galeries, les concrétions et tout le toutime mais voilà ! Thomas s’engage sous les yeux effrayés de sa belle, qui nous jure les Grands Dieux que : elle vivante jamais elle n’ira se fourvoyer dans un tel pétrin ! Si si ! À quelques mots près c’est ça. Mais à force de persuasions et d’encouragement la voilà qui fini par s’engager, tête la première, dans le boyau – pas si étroit que ça au final – en proférant – je cite – Thomas je te hais !
Bon ! Ça c’est fait ! À nous maintenant. Myriam, suivie de Julie s’engagent à leur tour et je ferme la marche. À la sortie du boyau nous retrouvons nous deux tourtereaux qui roucoulent d’un amour tout frais comme si rien ne c’était passé. À l’amour !
Nous voilà dans la rivière. Nous progressons bon train, l’ambiance est au beau fixe quand nous arrivons à la chatière. Et là ! Changement de registre. C’est au tour de Julie de nous faire un coup de "calcaire". Thomas ayant entraîné Alexia au point bas, nous en profitons pour nous engager dans l’escalade du dôme. Et là Julie nous jure les Grands Dieux… bon je ne vais pas vous la refaire, hein ! Et donc, avec l’aide de Myriam, nous arrivons à faire franchir le pas à la miss. Après cet épisode je dois dire que j’ai crains une subite montée des eaux, mais que nenni. Ouf ! Bref ! Nous voilà tous de l’autre côté mais bientôt stoppé. Le passage bas se trouvant tout de suite après la chatière. Après une brève concertation la décision est prise de rebrousser chemin. Il est déjà 16h30 et il y en a qui ont un impératif horaire, mais Thomas aurait bien continué.
Le passage retour de la chatière se fait un peu plus sereinement, quoique, et là, pour le coup, c’est Thomas qui s’y colle. Assurer sa sœur sous l’œil admiratif de Myriam, cette fois, devant tant de patience et de persuasions. L’obstacle franchi et la pression retombée nous entamons le chemin du retour dans la joie et la bonne humeur en prenant soin de ne pas patauger dans la vasque où, à l’aller, nous avions trouver des nyphargus. Avant de quitter la rivière, Myriam découvre un autre petit rhinolophe accrochée, bien à l’abri, dans un chenal de voûte mais bien plus petit que celui vu dans la galerie d'entrée. Le boyau n’est qu’une formalité – voir la vidéo.
De retour dans le porche le ciel un peu moins gris nous accueille, voire même limite avec un rayon de soleil.
T.P.S.T. : 2h30