François Jacquier ; Jean-Luc, Éliot Gabet ; Maxime (un copain d’Éliot) ; Thomas, Bruno Mischler
Eh ! On avait pas dit qu’on y retournerait ! Et ben nous y voilà ! Et cette fois rien ne sera laissé au hasard.
13h30 : rendez-vous chez Jean-Luc. Tenez-vous bien, tout le monde est à l’heure. Même le Président. Le temps d’un café est nous voilà sur le départ.
14h00 : Les voitures sont constituées et c’est parti ! François a deux courses à faire et Jean-Luc voudrait montrer le belvédère de Roche Blanche à Maxime et comme Thomas est en conduite accompagnée nous partons devant pour préparer le trou.
Nous voilà de nouveau devant le gouffre. Quand nous l’avions quitté la dernière fois nous y étions… au bord du gouffre. Mais là ! Nous sommes équipé d’un perfo et d’une motivation à toute épreuve. Cette fois nous allons faire un grand pas en avant.
On s’équipe et je commence l’équipement quand voilà le reste de la troupe qui arrive. Je m’enfile dans l’étroiture, Jean-Luc et Thomas me passe le matos et s’est parti. J’installe la tête de puits et retrouve très vite le Spit pour la déviation que Jean-Luc avait posé la fois précédente. Je poursuis ma descente ; le gouffre est magnifique. On a l’impression d’être dans un bouquin de géologie. Comme le disait François : on voit les couches plonger au fur est à mesure que l’on descend. C’est beau, c’est propre et au final ça parpine pas tant que ça ; en faisant gaffe quand même !
Je prends pied au sommet de la deuxième partie du puits. Les strates sont magnifiques. Je pose une deuxième tête de puits ; avec le perfo c’est quand que du bonheur. Quelques mètres plus bas je pose un troisième spit pour installer une déviation et je touche le fond. Enfin !
Jean-Luc me rejoint, suivi de Thomas et de… Ben pas de François car la cavité refuse, une fois de plus, de s’ouvrir à lui.
Le fond est magnifique. La courbure des strates bien visible met en évidence le début du synclinal. C’est toujours propre et beau, et… encombré d’ossements et d’un sac à l’allure assez… suspect ! On rafouille un peu partout, on trouve même des fistuleuses, une petite colonne et deux fistuleuses sur le point de jonctionner. Mais bon, on va pas attendre quelles se rejoignent.
Jean-Luc entame la remontée. Avec Thomas, pour s’occuper, on classe les ossements par catégories. Et Thomas se met en devoir d’explorer le contenu du sac. Au final, plus que des ossements.
Jean-Luc est sorti, Thomas peut remonter à son tour. Mieux vaut attendre que le puits soit dégagé parce que s’il y a un cailloux qui part on sait où y va s’arrêter. Au fond ! D’ailleurs pendant la remontée de Thomas j’analyse un peu l’éboulis et je découvre des blocs qui viennent de l’entrée et qui ont gentiment roulé (après quelques ricochets sans doute) jusqu’au point bas, après le passage bas. Gloups ! N’est-ce pas Dom !
Puis un "LIBRE" me tire de mes constatations pierreuses. J’entame la remontée tout en déséquipant. Arrivé sous l’étroiture d’entrée je fais la manipe inverse : je passe donc tout ce qui ne me sers plus à rien à ceuces du dessus. Puis, agréable surprise, Jean-Luc a modifié l’amarrage de la corde d’entrée et la sortie : c’est que du bonheur !
Tu devrais essayer François !
Au final c’est un trou vraiment remarquable qui vaut franchement le détour. Facile d’accès, pas très technique et beau.