Pierre-Jean Barletta, François Jacquier

Toute une histoire ce gouffre... En 2006, lors de notre première descente avec Jean-Luc Lacroix nous étions tombés sur un infame charnier. En effet, situé non loin de la cabane de chasse locale, ce gouffre devait servir de dépotoir pour tous les viscères et autres résidus non consommables.

Devant ce constat peu ragoutant nous avions monté une opération de nettoyage destinée à la fois à avoir un rôle éducatif auprès des jeunes du club (il y en avait à l'époque ! ) mais surtout de souligner les risques sanitaires auprès des chasseurs indélicats. Une coloration à la fluoresceine était venue compléter les connaissance de ce secteur du plateau ce Coyron (voir rapport en pièce jointe)

Douze ans plus tard il semblait intéressant d'aller s'assurer sur place que les rejets n'avaient pas repris. D'où notre visite !

Le Partner présidentiel nous amène à une cinquantaine de mètres du gouffre après un bon kilomètre de parcours sur une piste à peine marquée. Deux baliveaux sont coupés à la scie et servent d'amarrage principal en travers de l'orifice étroit. Pierre-Jean descend le premier et atteint le fond à -17 après avoir placé un déviateur au niveau d'un palier intermédiaire. Le président le rejoint au point bas qui ne doit faire moins d'un mètre carré... c'est très intime à deux !

Le gouffre est méconnaissable, plus aucune trace d'un moindre déchet qui pourrait rappeler l'état dans lequel nous l'avions trouvé 12 ans plus tôt. Une agéable surprise !

Il ne nous reste plus qu'à remonter tout en observant de nombreuses lames d'érosion acérées qui garnissent les parois. Ferait pas bon tomber là-dedans !

Dehors le soleil et quelques carrés de chocolat nous attendent...

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