Johan Badey, Emmanuel Baud, Jean-Pierre Grenier (SCL), Bruno Mischler (SCSC)
9h c'est en petit comité que nous nous retrouvons sur le parking des Cassots. Ma présence sauve la mise de la sortie CDS (ou inter-club pourrions-nous dire). On fait un point sur les objectifs de la journée et l'inventaire du matériel à emmener. Johan nous montre les piquets inox qu'il a réaliser pour servir de jalon au balisage. On constitue les kits, on s'équipe et en avant. C'est une grande journée pour moi car c'est la première fois que je vais mettre les pieds dans la gueule du croco.
Peu d'eau dans le siphon, un bon courant d'air bien établi dans la montée du métro, les éboulis toujours aussi "casse-pattes", la vire et enfin le réseau Alain. Havre de paix et de sérénité. C'est fou comme cette partie des Cassots a un côté apaisant. Puis vient la montée au Crocodile. Et, au bout de 2h30 de progression, nous y voilà ! Et là, c'est : Wahou ! Ah ben si, quand même ! Je comprends l'engouement de mes camarades pour protéger se secteur de la cavité. Relativement facile d'accès et super concrétionné. Entre les traces de pas, de mains un peu partout, les concrétions cassées, les gours piétinés il est plus que temps de faire quelque chose. JP me fait faire le tour du proprio et m'emmène jusqu'aux Grand Gours, au pied de l'accès au réseau Sup. Nous nous mettons au boulot. Pose du balisage avec Johan pendant que Manu et JP se lancent dans un grand nettoyage de printemps des concrétions. Manu et Johan se fendent d'un aller-retour à la rivière pour un ravito en flotte.
14h30 l'heure de casser la croûte a sonné. Cette petite pause bien mérité est la bienvenue car il commençait à faire faim. La pause terminée nous nous remettons au travail et frottons comme des acharnés. Mais pas en vain car le résultat se voit et avec le balisage en place on a le sentiment de ne pas être venu pour rien. 16H30 on commence à lever le pied. JP part photographier des baguettes de gours et Johan m'emmène aux Soumardeurs. Et là ! Respect ! Devant l'ampleur de la tâche et le boulot abattu par nos collègues. Par contre la trémie n'a vraiment rien d'engageant et le récit de Johan sur le bruit de pierres qui roulent jusqu'à 5mn après un soutirage, vu la taille des blocs sortis, ne donne pas envie de s'enfiler dedans.
Puis vient l'heure du retour. On range le matos, on tape les kits et en avant. Un petit arrêt à la cascade du Bois pour y laisser les bouteilles à remplir pour la prochaine fois. Les passages s'enchaînent avec toujours autant de plaisir malgré la fatigue qui commence à se faire sentir.
Arrivé au siphon on s'arrête pour que Johan plante deux Colson pour raccrocher le câble qui a été arraché. Et on attaque la sortie. Dans la montée de l'éboulis on chope tous un bon essoufflement, comme à l'aller d'ailleurs. Présence de CO2 ? D'après Johan, Sylvain Collin a fait des mesures il y peu au cours d'une coloration et tout était normal.
19h nous voilà dehors sous un soleil radieux et dans une ambiance de fin de journée d'été après 9 heures d'efforts. Que du bonheur !