Guillaume Ballet, Pierre-Jean Barletta, Laurie Catherin, Louis Daudey, Jean-Luc Lacroix, Anne Corriol
Après une récup canyon pour les uns et sieste pour les autres, on compte tous profiter du gruyère vercorien pour faire d'autres trous. Rien de trop « gros » d'envisagé alors moi aussi je vais sous terre. Après renseignements pris auprès des équipes du camp Berger, on opte pour 2 trous mitoyens, proches du camping, le Gour Fumant et le Pot du Loup, et on enchaîne les 2 dans la journée. Mais en attendant, ça traîne au petit-déj et on décolle fort tard... (10 ou 11h, je ne sais plus trop).
Le temps est tout gris, frais, il a plu toute la soirée et la nuit et les combi et sous-combi n'ont pas séché... donc l'habillage est un moment de bonheur pour certains...
On s'organise en 2 équipes en parallèle : Jluc et « ses élèves » Laurie et Louis commenceront par le Pot du Loup avec l'objectif qu'ils équipent et Guillaume et Pierre Jean vont me bichonner au Gour Fumant.
Gour Fumant :
Première chose = trouver le trou. On a une carte IGN et une description, mais c'est un peu vague... En orienteuse, je conduis mon équipe directement au trou. Les autres aussi trouveront facilement. Le Gour Fumant s'ouvre dans une doline au bord d'une très belle dépression herbeuse encerclée par
C'est PJ qui se met à l'équipement pendant qu'avec Guillaume, on s'extasie sur les fougères de l'entrée.
Et puis ça suit, on descend, des puits, des méandres magnifiques, la progression est variée, il y a des trucs à voir, des coins et recoins, on fouine, j'aime beaucoup cette grotte... pendant que PJ se pose des questions sur son équipement : comme ci ? Ou comme ça ?... Il se met la pression parce qu'il sait que Jluc va descendre tout à l'heure et observer son équipement, aïe, aïe, aïe, ça carbure ! (rassure-toi, PJ, il n'a quasi rien trouvé à redire, tu as tout bien fait !). Je soigne mes équipiers avec quelques barre-Anne bien méritées. On avait pris laaaarge en corde et matos, mais malgré tout, on a tout utilisé, même la corde de secours pour descendre les derniers mètres qui conduisent au méandre tout au fond (encore magnifique !) : le Dragon chinois, à peu près -120 m.
La remontée se fait légère, vu qu'on laisse tout en place pour l'autre équipe.
Arrivée à la voiture vers 16h, les autres sont déjà là depuis... 5 minutes à peine...
TPST : 5h environ !
Débriefing, pâtes, saucisson, le tout, toujours sous un ciel gris mais sans pluie, et c'est reparti, on échange de trou.
Pot du Loup :
Cette fois ci, c'est un joli puits bien large qui s'ouvre en forêt, fond plat, bien éclairé. Il faut même remonter un chouilla pour continuer. Et ça descend, vite car on n'a pas à équiper. Mais bon, l'enchaînement de puits dont un bien grand m'impressionne un peu. On croise une cordée d'anglais qui eux, remontent. PJ se tape une causette in english avec eux pendant que je descend ce P37. Les autres aussi ont été à court de corde pour descendre tout au fond, donc on a pris ce qu'il fallait et PJ a pu équiper le fond comme il faut. On a pu prendre pied dans la jolie salle du fond (belles concrétions) et observé – de loin – la suite de la cavité, un boyau étroit et très très glaiseux (pas très envie de se salir). -94 m il semblerait.
Remontée avec Guillaume qui déséquipe, ça va vite. Arrivés en bas du large puits d'entrée, je décide que j'en ai assez et prend une galerie adjacente qui débouche... dans la doline d'à côté ! L'effet de surprise est génial, au détour d'un petit couloir, la lumière, le vert, la végétation exubérante, nous sautent aux yeux. C'est donc une sortie annexe, sans corde !
Je sors de la doline et rejoins l'entrée du puit où PJ et Guillaume terminent de déséquiper. Il est 19h30.
Au moment où on rejoint le chemin qui mène aux voitures, on entend des voix... quelle synchronisation parfaite, les autres arrivent !
TPST : 2h30
On ne traîne pas pour se déséquiper, Laurie doit repartir dans le Jura ce soir, et là, la pluie arrive. La vraie, celle qui mouille...
Retour au camping, Laurie remballe ses affaires, sa tente, trempée, à toute vitesse... Bon retour...
Et nous ? On devait repartir le lendemain mais au vu du temps moche annoncé, on décide aussi de tout remballer ce soir, vite fait, sous le déluge. Un repas au resto, à l'Auberge de la Glisse avant de partir, histoire de ne pas se quitter comme des sauvages.
Ciao les copains, c'était bien ce WE, à refaire !