iconThomas & Bruno Mischler

En cet après-midi ensoleillé nous décidons d'aller repérer le gouffre de Petit Chatel. Un coup de fil à François pour confirmer les coordonnées et hop, nous voilà parti.
À l'entrée du chemin il y a encore pas mal de neige. Alors nous nous garons le long de la trois voies ; ben j'peux vous dire que ça circule...

Nous nous équipons promptement, afin de ne pas trop attirer le regard des fous furieux d'la route et éviter d'être à l'origine d'un carambolage monstrueux avec des... (euh, pardon j'm'égare). Nous empruntons le chemin à la recherche d'un passage qui nous mènera dans les pâtures où, à l'aide du GPS, nous localisons bien vite ledit gouffre (tiens !?! Y z'ont installé un distributeur de chocolat...).
Je pousse le bloc qui condamne l'entrée et je commence l'équipement.
- À la vache ! j'me rappelais plus que c'était si étroit.
- Ou alors faut qu'j'arrête le cassoulet le midi (après la tartiflette...).
Le fractio posé Thomas passe l'étroiture (beaucoup plus facilement que moi) et me rejoint.
Je m'élance dans cette abîme sans fond où le seul halo de ma faible lampe fait reculer les ténèbres (Eh, ça l'fait, non ?). Bon, en bref je descends le puits et 25m plus bas je touche le fond. Thomas arrive à ma suite avec une aisance qui ferait presque oublier que ce n'est "que" son deuxième puits.
Un petit tour du propriétaire pour faire un rapide inventaire des nombreux ossements, des quelques arachnides et autres objets hétéroclites qui jonchent le fond du trou.
Thomas entame la remontée en fouinant le long de la paroi à la recherche d'une quelconque bestiole. Je le retrouve au fractio où je le guide un peu pour négocier l'étroiture à la remontée. Je déséquipe et passe l'étroiture, presque plus facilement qu'à la descente, et 1h30 plus tard nous voilà dehors, toujours sous un soleil radieux.