Thomas & Bruno Mischler
Après notre échec cuisant de mercredi dernier, avec Marie, et comme le disait ma grand-mère : cent fois sur le métier remet ton ouvrage. Nous revoilà à pied d'œuvre mais cette fois ce n'est pas sans carte, sans GPS ni bottes (comprenne qui pourra...). Et cette fois, pour l'accès, nous ne suivrons pas le topoguide. nous repérons un parking bien plus à l'ouest que sus nommé dans le topo et, une fois le GPS activé, nous voyons que nous ne sommes pas si loin du trou.
Nous nous équipons rapidement et prenons un chemin bien marqué et visible depuis la route mais encore bien enneigé. Arrivé au premier carrefour l'affaire se corse. Le chemin bien marqué n'est pas le chemin qui mène au trou. Ledit chemin est à peine visible et ce sera comme ça jusqu'à destination. Ouf qu'on a un GPS ; il nous fera gagner un temps précieux.
Nous voilà au bord du trou, avec sa belle barrière (difficile de passer à côté). Équiper le trou ne me prendra pas longtemps, si ce n'est une remontée pour régler la déviation et hop ! Me voilà au fond. Je guette la progression de Thomas en essayant de ne pas trop hausser la voie car la cavité est constellée de chauves-souris. Mais voilà mon Thom, tout sourire, qui vient se poser comme une fleur devant moi. Tout content de sa descente et des chauves-souris qu'il a pu voir.
Sans plus attendre et pour éviter de déranger les "belles du trou qui dort", nous partons explorer la suite de la cavité. Au pied de l'éboulis une cataracte se fait entendre laissant présager une suite humide pour ne pas dire mouillée.
Mais que nenni ! Une fois au pied de la, soit disant, cascade il s'avère être une simple gouttière le long d'une concrétion qui termine sa course dans une flaque et le tout amplifié par la résonance de la salle.
Nous continuons notre visite et passons l'étroiture qui mène au gours (vident maintenant). Nous poursuivons jusqu'au terminus où Thomas apportera sa pierre à l'édifice en retirant quelques poignées de cailloux dans l'une des deux désob du fond.
Puis vient le moment de la remontée. Thomas part à l'assaut des 37m du puits et je m'attends à patienter un petit moment. Mais au final il a plutôt bien géré sa remontée.
Nous voilà de retour à la voiture et quelle ne fut pas notre surprise de trouver François qui nous attend sur le parking. En fait il quittait son véhicule pour venir à notre rencontre quand nous sommes arrivé. Et voici l'heure du débriefing accompagné d'un délicieux bout de chocolat.
Mais le long de la route en rentrant je me disais : ça doit lui faire du boulot au président. Si y fait le tour de tous les trous où y a des gars du club pour leur amener du chocolat...
TPST : 2h