Louis Daudey, Willy Bourgeois Moine et Rachel HUMBERT
Message à Louis dans la semaine pour savoir s’il est présent ce week-end ou s’il reste en Haute Savoie. Pas sûre de lui au début, finalement vendredi il m’indique qu’il rentre. Message de Willy dimanche matin, « alors on sort ? », bon ben le soucis c’est qu’avec les orages je sais pas trop où aller. Willy a fait Coiserette de nuit dans la semaine on va quand même pas lui faire recommencer. Et puis Louis connait pas un certains nombre de canyon du coin, faudrait réussir à les lui faire découvrir…
Message sur la liste, teinte et goulette, deux canyons que je commence à bien connaître, que willy sait équiper et que Louis découvrira, seule l’eau ne sera pas au rendez-vous ce qui ne dérange pas mes compères. SMS du Dom qui a regardé les débits et qui pense que le Flumen passe. Bon ok mais on s’est donné rendez-vous à 14h à Crenans, on n’aura jamais le temps de tout parcourir… « Allo Dom ? faut se garer où pour faire la partie maxi best Of ? Ok bon ben on est partis. On attaquera après les deux premières cascades et on sortira au deuxième échappatoire. Pas de soucis, je te fais un sms quand on attaque. De toute façon j’irai contrôler le débit au moulin comme tu me l’as dit. »
La route de Septmoncel étant pas réputée pour être une route où ça roule tranquille, nous décidons de prendre deux voitures.
Nous laisserons le kangoo au parking du deuxième échappatoire et monterons avec le véhicule de Willy au moulin. Contrôle des débits, photos envoyées au Dom, réponse : « nickel pas de soucis ». On se change et on est parti.
Au final on débutera du moulin car on trouve dommage de louper deux belles cascades.
Ce qui m’inquiète un peu, ne connaissant pas ce canyon, c’est qu’on a vu que le Chapy coulait… Du coup, selon la topo, ça signifie que le débit du Flumen va aller en augmentant. Mais pas de panique, le Chapy rejoint le Flumen au niveau du premier échappatoire. Au cas où on pourra sortir.
C’est Louis qui se colle à l’équipement, nous passons sous la scierie (faudra peut être faire quelque chose pour le plancher d’ailleurs avant qu’il ne finisse dans le Flumen…) Puis nous enchaînons la C15 et la C8 dans la bonne humeur.
La C10 et enfin le canyon s’encaisse. La « Cascade du Moulin » comme précisé sur le topo est en réalité une succession de ressauts et de cascades. Nous voilà déjà au premier échappatoire. Le Chapy se jette bien dan le Flumen mais en un petit filet d’eau. Nous décidons de continuer après une pause eau/chocolat noisettes.
Willy et Louis veulent absolument passer sous le pont. Nous passerons ensuite sans difficulté la C5 puis la C6 et la C9 (que nous équipons en rive gauche, la rive droite est possible mais je n’ai pas envie de finir juste au pied de la cascade ne sachant pas si mouvement d’eau). La main courante a été abimée cet hiver, il pourrait être utile de la retirer l’hiver prochain et d’en installer une nouvelle par la suite. Nous ne trouverons qu’un ressaut de 2 m et non deux successifs et nous nous interrogerons d’ailleurs sur les hauteurs réelles des cascades… Certaines nous semblent sous évaluées et d’autres sur évaluées… Loin de nous l’idée de remettre en cause les mesures prises par Maîtres Dom et Jean-Luc L. mais quand même…
Un logo caractéristique sur le livret RIF nous fait faire attention vers la C4 mais je me demande s’il ne devrait pas être placé entre la C5 et la C6 tout de suite après le pont (Dom, qu’en dis-tu ?). il est vrai que l’on n’avait peu de débit mais la C4 ne nous semble pas vraiment capable de recracher dans la C8 surtout vu l‘énorme bloc de pierre à sa sortie.
Une petite C8, une C3 et c’est déjà fini.
La remontée se fait par l’échappatoire qui contient un nombre incalculable de morceaux de verre. La prudence est de mise.
Retour au parking pour enfiler les habits secs et aller récupérer le camion à Willy au Moulin.
TPC : avec la marche de retour : 4h