Jean-Luc Gabet, François Jacquier
Dernièrement, suite à la découverte d'une faille profonde dans le Bois du Plan d'Acier, les recherches sur l'imagerie LIDAR montre la présence d'une autre ligne de faille qui reste à prospecter.
Ce dimanche après-midi la météo n'est pas trop moche, c'est l'occasion de sortir Jean-Luc de son canapé et lui proposer une balade. Une petite petite manip sur l'ordi et les coordonnées de l'extrémité ouest (qui semble la plus accessible) sont rentrées dans le GPS.
On se retrouve au parking de la Grusse, derrière le pont du chemin de fer, puis on termine le chemin à bord du Duster de Jean-Luc. Le GPS nous annonce qu'on est garés à 150 m de la faille, de plus, contrairement à nos craintes, le sous-bois est relativement aéré et la serpe ne sortira pas du sac. On se laisse bêtement guider par le GPS et il ne nous faut que quelques minutes pour trouver le début d'une gorge ébouleuse. Ça ressemble d’abord à une faille dont le fond est encombré de gros blocs instables. La paroi gauche est même en surplomb et laisse apparaitre des surfaces de frictions. Mais plus on avance, plus ce couloir s'évase pour s'ouvrir côté vallée sur un chaos de blocs. Cet éboulement semble relativement récent, les blocs sont assez propres et peu corrodés. L'ensemble est assez instable et il faut avancer avec prudence.
En suivant le prolongement de la paroi gauche nous nous retrouvons face à une pente quasi verticale où la fracture se perd. Jean-Luc repère un orifice qui plonge à quelques mètres du vide. Il peut même voir le jour au fond.
Nous décidons de revenir en arrière pour descendre le chaos de blocs afin d'inspecter la bas de la falaise. Rien de bien particulier à signaler hormis le débouché inférieur du trou vu précédemment. Le passage serait praticable mais les parois complétement fissurées sont assez dissuasives...
Dans la partie haute, la où la faille est la plus marquée, nous avons sondé quelques trous sans que les pierres ne tombent plus de deux mètres. Ce n'est donc pas dans cette zone 3 que nous ferons de grandes découvertes !
À noter que durant notre périple nous avons remarqué des troncs d'arbres calcinés, témoins le l'incendie de végétation qui avait dévasté le secteur en avril 2019. Totalement hors contrôle dans un secteur inaccessible au pompier, il semblerait que le feu ait cessé sa progression justement dans cette zone d'éboulis rocheux.