Pierre-Jean Barletta, François Jacquier
On profite d'un des rares jours de disponibilité de Pierre-Jean pour faire une petite remise à niveau et une virée souterraine sans prétention. Notre choix se porte sur ce petit gouffre assez proche où l'équipement est sans doute à revoir.
Passage bref par le site gallo-romain du Pont des Arches puis par le Puits Blanc et le Puits Noir avant de monter au Lac d'Antre. Dix minutes de marche tranquille autour du lac pour atteindre l'entrée du gouffre.
Il s'agit d'un puits de 20 m dont l'orifice s'apparente à une fissure étroite dans une pente raide. Une petite grotte située quelques mètres en contrebas débouche également dans le tiers supérieur de la verticale. Comme nous le pensions l'équipement en place n'est pas au top, un seul amarrage rouillé, mal planté, est visible sur le bord du puits. Il va donc falloir réviser le planté de Spit avant d'envisager la descente.
Pierre-Jean se charge du premier et le président du second, La roche sonne claire et le résultat est parfait pour y accrocher un beau nœud de Mickey. Le puits étroit au début s'élargit un peu plus bas mais force est de constater que la corde va frotter, il faut donc envisager un déviateur sur la paroi opposée vers -3 m. C'est à nouveau le président qui se charge du Spit tandis que Pierre-Jean s'évertue à défaire un nœud sur son sac sherpa pour récupérer la longe qui servira à mettre en place le susdit déviateur (Système D quand tu nous tiens !). Une fois tout en place la descente se fait sans problème et tout le monde se retrouve au fond du gouffre, en équilibre précaire sur un éperon rocheux qui domine une longue vasque d'eau dormante. Les dépôts argileux sur les parois attestent des fluctuations du niveau d'eau en fonction des intempéries. En restant sur notre éperon nous évitons de trop nous salir les bottes pour épargner la corde à la remontée.
Pour une fois le président a oublié de prendre son Canon mais rien n'est perdu, c'est le Smartphone qui se chargera d'immortaliser cette sortie. La petite grotte inférieure offre même un angle de vue sur Pierre-Jean à mi-hauteur dans la remontée du puits.
Pierre-Jean se charge du déséquipement et une fois dehors nous décidons de grimper plus haut dans la forêt jusqu'à l'entrée de la Grande Borne Sonnante que P.J ne connait pas. Pas de problème ! le président peut y aller les yeux fermés... C'est tout du moins ce qu'il croit... car il finit bien par retrouver l'orifice mais après une bonne demi-heure de crapahut en tous sens dans le bois. Il faut dire que la forêt à bien changée, l'orifice du gouffre est à peine reconnaissable au milieu d'une végétation envahissante et avec deux gros troncs pourris en travers. Guère engageant !
Pour résumer, la Petite Borne Sonnante peut désormais servir de trou école associée avec la grotte d'Antre toute proche pour occuper une journée grillade par exemple.