Le canyoning dans notre département a réellement prit de l’ampleur en 1992 avec l’apparition d’un topoguide. Mais sa véritable histoire débute un peu plus tôt. Elle est principalement l’œuvre des membres du Spéléo-club Sanclaudien : Jean-Luc Lacroix et Dominique Guyétand
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(ou Bief Blanc, longueur : 4000m, dénivellation : 640 m)
Tout commence vers 1977 (faute d’écrits, la date n’est pas sûre à 100 %) lorsqu’à la recherche de cavités nouvelles, des membres du Spéléo-Club (Christine et Denis Hochedé, Christian Locatelli et Dominique Guyétand sous la houlette de Robert Le Pennec) attaquent la descente du Bief des Parres.
(Longchaumois, longueur : 1250 m, dénivellation : 315 m)
La fameuse cascade de Pissevieille, haute de 67 mètres
En 1986, le spéléo baroudeur du SCSC Pascal Boirry réside alors non loin de cette grande cassure qui entaille les Monts de Bienne.
Après les pluies, un torrent temporaire (et oui, nous sommes en plein plateau karstique !) disparaît du plateau et dévale un vallon inaccessible pour réapparaître enfin et se jeter dans le vide dans la vallée de la Haute Bienne. C’est la célèbre et impressionnante cascade de Pissevieille, haute de près de 70 m.
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(St-Claude, longueur : 800 m, dénivellation : 50 m)
La cascade des Combes, partie finale du canyon de l'Abîme
Situées aux portes Nord de Saint-Claude, les gorges de l’Abîme sont surtout connues pour la mythique résurgence qui les alimente en partie : le trou de l’Abîme.
En aval, ce torrent puissant et très froid s’encaisse entre deux parois et d’innombrables bassins profonds en jalonnent le parcours.
Lire la suite : 3) Le premier canyon aquatique : Les gorges de l’Abîme